Ce matin j'ai eu un échange avec une dame qui a vaincu 2 cancers du sein.
Je dis bien vaincu car il s'agit là d'une vraie bataille.
C'est mon quotidien, mais cette dame là, elle m'a profondément inspirée, de par sa résilience et sa sensibilité.
Quand le guerrier ou la guerrière à l'intérieur reprend toute sa puissance, et mes toutes ses énergies et tous ses sens dans une même lutte, celle de rester en vie.
La vie, prend, à ce moment là, tout son sens.
Le corps cri, et l'on a encore suffisamment de force, d'énergie et d'envie pour se battre et on réussi, et c'est des fois trop tard, le corps est déjà épuisé, le mental fatigué, la personne est lassée, elle a déjà trop lutté.
Ce que je constate c'est qu'on passe des années à lutter contre batailles en silence, les manques, le jugement des autres, le manque d'estime, les traumas...
Mais on se raconte que ça va, qu'on a toujours été comme ça, qu'on ne va pas changer maintenant, parce qu'on est trop vieux, ou qu'on s'est habitués.
Notre mental transforme nos pensées en notre réalité , une réalité erronée, mais une réalité qu'on se raconte depuis tellement longtemps qu'on fini par y croire, et que c'est "perdu d'avance alors je reste comme ça et on verra".
Est ce qu'on s'habitue réellement à vivre comme ça?
Parce que peu importe la réalité qu'on se raconte, on fond on le sait, on le sent, on a conscience au fond de nous que c'est inconfortable, mais il est toujours plus confortable de rester dans quelque chose que l'on a l'impression de maîtriser, plutôt que de plonger dans l'inconfort de la découverte de soi, où l'on ne maîtrise rien, où l'on ne sait pas où l'on va.
La maladie, nous rappelle cet élan de vie, cette espèce de hargne venue du fond des tripes qui fait qu'on se bat, pour rester là.
Et puis après, quand on guéri on prend conscience, il y a ceux qui ont "compris la leçon" et qui arrête de survivre, qui dépassent leurs peurs, leurs conditionnements, et qui ré apprennent à vivre mais différemment, et il y a ceux, qui retombent, progressivement dans ce mode survie qui connaissent tant.
Pour ceux et celles qui y ont été confrontés je pense que ces quelques mots vont vous parler, pour y avoir été personnellement, je peux vous dire que tous les problèmes qui paraissaient énormes avant la maladie, paraissent subitement insignifiants.
La maladie physique elle est palpable, elle est concrète, alors on s'y atèle plutôt plus que moins, parce que quand la maladie tape à la porte on l'entend, fort.
La maladie émotionnelle, psychologique, mentale, elle, souvent, elle est invisible, ça se passe à l'intérieur, alors même si elle tape, on l'entend pas trop, et puis on a tendance à tout faire pour ne pas l'entendre.
Jusqu'au moment où le besoin de prendre soin, de guérir, de libérer est tellement important que la maladie physique va être la seule option pour qu'on réussisse à s'arrêter, à panser, à prendre le temps.
Qui que vous soyez, peu importe votre parcours de vie, les épreuves que vous avez traversé, rien n'est figé.
N'attendez pas que le corps cri, n'attendez pas d'atteindre le seuil, tant que l'on est en vie, rien n'est fini, vous n'êtes pas seuls.
♥
Entre libérations et autorisations vers l'acceptation d'être pleinement soi.
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