La famille est dans la grande majorité, notre premier point de repères, nos premiers exemples.
Nos parents, grands parents, arrières etc. ont subi des choses qu'à l'époque on ne parlait pas, comme si ce mutisme renforçait, en mode, "tais toi et avance", "dans la vie il faut être fort", "pleurer c'est pour les faibles/les gonzesses", et il y en aurait une sacrée tartine d'exemples de ce style...
Et puis il y a la démonstration, quasi inexistante dans les générations précédentes, on ne montre pas, par pudeur, ou parce qu'on nous a jamais montré, qu'on a pas eu cet exemple.
Il y a 3 façons de se positionner par rapport à l'environnement dans lequel on a évolué :
1 • J'ai adoré ce que j'ai vécu, alors je vais reproduire exactement la même chose.
2 • J'ai pris conscience que j'ai évolué dans une façon de faire, j'ai compris que cette façon n'était pas la bonne façon pour moi, je construis mes propres règles, j'avance en conscience, j'expérimente.
3 • J'ai détesté ce que j'ai vécu, alors je vais vivre à l'opposé.
Dans la situation 1
Je reproduis les mêmes choses, alors je vis à travers le lien, sans créer mes propres limites, mécanismes, mon positionnement, par rapport aux situations.
Mon mental a créé la vie rêvée, en l'occurrence la mienne, celles de mes parents, de mon environnement.
Alors je vais être en quête de cette vie là, par exemple du couple qui dure 40ans, qui a 2 enfants, le petit chien, qui fait des cousinades tous les mois, avec un travail qu'on garde depuis 40ans, je vais être en quête de stabilité à tous niveaux, en tous cas sur le papier.
Et puis je vais rencontrer quelqu'un, l'histoire ne va pas durer, je vais être déçue, je vais me culpabiliser me dire que c'est moi le problème, que j'ai échoué, puisque je n'ai pas réussi à reproduire ce que je m'étais imaginé " ma vie rêvée".
Me dire que mes parents eux sont merveilleux, sont des exemples
Mais à aucun moment donné je prends en compte le caractère socio environnemental dans lequel j'évolue MOI. Et que...
Il y a 40ans en arrière la vie dans sa globalité n'était pas comme ça.
Dans la situation 2
Il n'y a pas grand choses à dire puisque j'ai pris conscience de ce que je pouvais garder parce que c'était bien, et de ce que je ne voulais plus parce que j'estimais que c'était négatif, en tous cas pour moi.
J'ai du me détacher, de certaines choses et/ou personnes, explorer mes limites, reconnaître mes besoins, c'est un travail dur et de longue haleine mais en tous cas je suis fière car ce chemin m'appartient et je m'y sens globalement bien.
J'ai pu être incompris dans mes décisions, dans mes actions, mais je n'ai pas renoncé à créer la vie que je voulais
Dans la situation 3
Je suis en colère, je rumine, c'est l'injustice, j'ai souvent connu la séparation, les conflits, la violence, le rejet, l'abandon.
Alors consciemment ou inconsciemment je vais chercher l'inverse, je vais chercher le respect, la communication, la compréhension, mais les blessures ont déjà créé beaucoup de dégâts.
Je vais souvent être dans des relations dites "toxiques", ou je vais me positionner en sauveur et les personnes que je côtoie ravivent pour la plupart les blessures encore bien ouvertes.
Alors dès que je fais confiance, quand j'y arrive, je me dis toujours qu'il va bien y avoir un souci à un moment, alors je vis en surprotection, en hyper vigilance, et je m'enferme doucement...
Et puis, quand je suis "réparée" j'arrive à voir les choses différemment, à prendre du recul, j'arrête de vivre en réaction avec mon passé, et avec le plus de douceur possible, je réussi à faire la paix, à m'ouvrir, à rencontrer, à m'autoriser à faire confiance, à recréer du lien sans avoir ses peurs et ses pensées qui parasitent.
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Ces différents cas sont bien évidemment des exemples, les répétitions et mécanismes évoluent et diffèrent en fonction de chacun.
Mais si vous vous reconnaissez que ce soit dans la situation 1 ou la situation 3, prenez un temps pour faire un état des lieux conscient, pour faire la paix, pour assainir votre passé.
Votre histoire vient de vos parents oui, mais c'est à vous de la créer.
Faites les tris entre ce que vous voulez garder, ce que vous voulez laisser, rien n'est obligé.
Vous pouvez très bien être homosexuel et provenir d'un famille très catholique.
Vous pouvez très bien être issu d'une famille de médecins, d'avocats et vouloir faire du cirque.
Vous pouvez très bien être fils d'agriculteur, de génération en génération et vouloir devenir chanteur.
C'est courageux de l'assumer, d'assumer qui l'on est, de ne pas se cacher, peu importe ce que cela comprend, les personnes qui vous aiment et vous respectent seront là près de vous, et malheureusement certaines fois, ce sont plus des inconnus que des membres de notre famille qui sont là.
Des fois, souvent, il faut être courageux, on ne peut pas changer les gens, il faut savoir accepter, et se détacher
Entre libérations et autorisations vers l'acceptation d'être pleinement soi.
+33 6 19 32 81 74
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